En cette période de confinement (message pour notre ami Jacques : abstenons nous de faire de l’humour avec ce mot !), nous avons du temps à meubler.

Grâce à StockFish que tout le monde connais désormais, j’ai revisité les parties par correspondance de ma brêve mais intense carrière dans le JPC (1985 à 2000) et StockFish « ça envoie du lourd » ! Voyez plutôt :Les joueurs par correspondance de l’époque utilisaient de plus en plus des programmes pour les assister. Depuis les années 90, j’ai activement aidé les programmeurs à améliorer leurs logiciels. Au passage, si l’un d’entre vous possède une de ces revues, elles sont désormais « cultes » !

Un adversaire électronique est d’autant plus fort que la durée de la partie est courte. En 1995, le plus fort, avec le PC le plus puissant,  tournait autour de 2300 Elo en parties classiques. S’il jouait seul enJPC, avec un long temps de réflexion, cela donnerait environ 2100 Elo. Si un joueur de correspondance était à plus de 2100, il devait donc fortement se méfier de l’analyse de son logiciel ! Et pourtant :

Après 28…Cg5! la partie est perdue pour les Blancs, dans toutes les variantes… Le leader informatique de 1995 trouve 31…Cxf3!! en 5 h 41 mn. StockFish sur un Smartphone trouve en … 0.03 seconde !!!

https://share.chessbase.com/SharedGames/game/?p=N6mUYbrTcGQsN1tuuLXEFwrIzV6Xn5ha+Zf5LmR/BCeivqDIFe1cEgY5MaAYxc8K

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